Retrouvailles [PV Aioros]

[Après l’altercation avec Nakajima]

~> Parc, Retrouvaille et abandon

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Erèbe était heureux, il avait récupéré Nakajima, son âme aussi, ses sentiments également. En fait, il lui appartenait enfin tout entier, et plus jamais un tiers ne l'aurait, ne l'approcherait, pas même Shaka, son sois disant maître.
Il l'avait laissé chez lui, ainsi il était sûr que même Rhadamanthe ne le trouverait pas, et aussi, que Nakajima ne chercherait pas à le revoir, et c'était la raison pour laquelle il lui avait prit ses souvenirs.
Plus jamais il ne reverrait ce chevalier d'Hadès, ou pas sans lui en tous les cas. Erèbe avait trop peur de le perdre une seconde fois à cause de sa négligence. Et puis, ça n'allait pas être un petit chevalier qui allait lui faire peur tout de même, en combat singulier, le dieu fleuve aurait rapidement le dessus.

Enfin, dirigeant ses pas vers la boite de nuit, il se trouvait stupide de vouloir absolument être présent à ce rendez-vous. Il n'avait rien à prouver à personne en fait, alors pourquoi avoir accepter ?
Même s'il n'avait rien à reprocher à Aioros, même si ce chevalier n'était pas méchant, il était tout de même chevalier d'Athéna, alors pourquoi avoir accepté de le revoir si vite, et sans envie de le tuer ?

Lui qui déteste par dessus tout Athéna, il ne serait même pas fichu de tuer ce misérable chevalier ? Et bien non, il ressemblait beaucoup à Nakajima, et cela l'avait troublé, à tel point qu'il ne voulait plus jouer avec lui, mais parler simplement, et à tel point qu'il répondrait à ses questions sans broncher et sans rien cacher. Après tout, il n'avait rien à cacher, rien à se reprocher, il ne faisait que ce qu'il voulait faire et en était particulièrement fier.
Entrant finalement dans la boite de nuit, il alla au bar demander un simple bière, puis s'accouda à celui-ci en regardant les Hommes danser, parler entre eux sans se soucier des autres. Cela l'amusait quelque peu, mais fini rapidement par le lasser.

Quelle idée il avait eu de venir aussi tôt ? Pourquoi vouloir absolument être le premier, voir Aioros arriver dans la boite comme la première fois ? Il n'en savait trop rien, peut-être ce petit l'intriguait-il après tout. Haussant les épaules, il glissa sa main dans la poche de son manteau noir.
Il en sortit une amulette qu'il fit tourner devant ses yeux. IL lui manquait tant...

Soupirant, Erèbe laissa sa bière sur le comptoir et se dirigea vers la porte de sortit. Non pas qu'il trouvait le temps long, mais juste qu'il se trouvait idiot à attendre quelqu'un qui était un chevalier d'or, un chevalier d'Athéna, et qui plus est, le plus fidèle d'entre eux.
Pourtant, devant la porte, il sentit non loin un cosmos familier qui lui fit froid dans le dos. Il arrivait. Que penserait-il de lui s’il le voyait en train de partir ?

Mais, enfin, qu’en avait-il à faire ? C’était sa vie pas la sienne, au diable ces pensées absurdes…
Pas tant que ça en fait. Inspirant profondément, il fit quelques pas en arrière et attendit de le voir entrer, là, il ferait quelque chose qu’il n’avait jamais fait à personne, pas même à CELUI qui lui manquait tant, et ensuite il pourrait parler, mais pas ici, l’ambiance était un peu trop électrique à son goût. Alors il trouverait bien quelque chose, un lieu calme où ils ne seraient pas déranger, et où il pourrait répondre aux questions, qu’il pensait nombreuse, d’Aioros.
C’est avec un sourire qu’il pensa l’amener chez lui, mais en secouant son visage qu’il songea qu’il y avait Nakajima là bas. Puis c’est en se rappelant son enfance qu’il songea à un peu d’escalade pour avoir une belle vue dans le parc de la ville.

Se serait parfait, et puis, en pleine nuit, il n’y a pas grand monde dans un parc après tout. Alors c’était décidé… En fait, il LUI ressemblait beaucoup, plus encore que sa chose (Nakajima) C’était peut-être la vrai raison pour laquelle il ne lui avait rien fait, lui qui déteste foncièrement Athéna et ses pseudo chevaliers. Oui, ça doit être la raison… Et si c’était le cas, il LA lui donnerait.

[le lendemain après le tour sur la plage qui n'est pas encore mise lol]

~> plage

Aioros arrivait de la plage, il portait les même vêtements que la veille ayant passer tout son temps sur la plage, et ses reflexions l'avaient mener à se demander s'il devait venir ou pas à ce rendez vous. Surtout que la personne qu'il devait voir était sous les ordres d'Hadès. Pourquoi alors voulait-il le revoir, ils étaient ennemis. Mais en même temps il était attiré par lui, comme un papillon de nuit par la lumière et il savait qu'à la fin le papillon mourrait brûler. Mais ses jambes l'emmenaient vers la boîte de nuit pour y retrouver cet homme qui bien que sachant qui il était, ne lui avait rien fait de mal.

Cela l'avait surpris et c'était peut etre ce fait qui le faisait marcher jusqu'à l'endroit du rendez vous. Il était tellement plongé dans ses pensées qu'il ne remarqua pas qu'il était déjà arrivé au lieu du rendez vous. Ce n'est qu'en entendant la musique qu'il s'en rendit compte.

Aioros entra adns l'établissement et chercha du regard où pouvait se trouver l'homme, il ne lui fallut pas longtemps avant de le repérer et d'aller vers lui avec un pas hésitant quand même. Il se demandait s'il n'allait pas faire demi tour et faire celui qui ne l'avait pas vu. Mais à son malheur (et au bonheur du notre lol), il remarqua que Erèbe l'avait vu, et donc qu'il ne pouvait plus fuir le lieu. Il alla vers lui.

Bon... Bonsoir.

Ses yeux se figèrent rapidement sur la silhouette du chevalier du Sagittaire, pour son plus grand plaisir, et restèrent longtemps ainsi jusqu’à l’avoir assez proche de lui. Sa haine envers Athéna n’était même plus présente lorsqu’il le regardait ainsi, il ne voyait que l’homme, que celui qui LUI ressemblait. IL lui manquait tellement, comment pourrait-il l’oublier ?
Passant outre ses pensées, il afficha un petit sourire en écoutant son « bonsoir » un peu hésitant qui lui allait si bien. Mais comment pouvait-il penser ça ?! Lui qui en premier lieu voulait faire souffrir un chevalier d’Athéna parce qu’il haïssait celle-ci.

Inclinant son visage, il tendit sa main et lui retourna :

_ Bonsoir Aioros.

Jamais il n’avait vraiment sourit de la sorte, et pourtant il se sentait bien ainsi, devant lui, calmement, sans plus se soucier des autres alentours. Finalement, il fit quelques pas en plus, se rapprochant vraiment du chevalier d’or, et sortit de sa poche ce fameux objet.
Levant ses bras autour de son cou, il lui passa l’amulette de SON PREMIER. Lui soufflant après :

_ Ne l’enlève pas s’il te plait…

Erèbe s’éloigna de lui de deux pas, et observa avec attention l’allure que ça lui donnait. Elle n’était pas très grande l’amulette, juste assez pour être vue, et suffisamment petite pour ne pas être encombrante. En fait, en y regardant de plus près, elle lui allait super bien, cette amulette représentant un aigle royale, pour la fierté et la prospérité.

Son sourire se fit plus doux que tout à l’heure, et il continua :

_ Je savais bien qu’elle pourrait t’aller. Je te l’offre, Aioros, elle est pour toi.

Une chaîne en argent, un aigle en or blanc sertit de diamant pour les yeux, regardant vers l’extérieur, comme s’il protègerait son porteur.

Non ! Non ! ce n’était absolument pas cela. Il ne voulait pas dire qu’il était sien, que c’était une « chose » pour lui. Mais pourquoi devrait-il s’expliquer aux yeux de ce jeune homme ?
Il tremblait, de peur ? Non, certainement pas, un chevalier tremble rarement de peur, alors, peut-être lui en voulait-il d’avoir fait une telle chose sans même lui demander son avis, pourtant l’amulette lui allait à merveille, et puis à vrai dire :

_ Tu luis ressembles tellement…

Murmura Erèbe en comprenant que ce qu’il pensait avoir offert signifiait une prison pour Aioros. Alors, son regard devint bas et ses pensées s’effacèrent. Comment pouvait-il seulement penser se rabaisser devant un chevalier d’Athéna. Pourtant il ne lui voulait rien, alors pour une fois, il s’expliquerait :

_ Non Aioros, tu te trompes. Je ne te considère pas comme « ma propriété ». Tu es un homme libre à ce que je sache. Je ne veux pas t’emprisonner… Ce n’est pas mon but… Simplement, j’avais envie de t’offrir ceci, mais si maintenant tu ne le veux vraiment pas, je comprendrais, et j’accepterais que tu le retires… Je ne veux pas t’obliger… à accepter ce que je t’offre.

Sa voix était presque hésitante et sans grande confiance lorsqu’il lui disait ces mots. Comme s’il se trouvait vraiment pour la première fois devant quelqu’un de plus fort que lui, ou alors tout simplement, devant quelqu’un lui faisant perdre ses moyens divins, le faisant descendre à l’échelle d’un Homme.
Serrant sa main tremblotante, le dieu fleuve, tourna son visage et demanda :

_ Veux-tu qu’on aille ailleurs ? Ou préfères-tu rester dans cette boite ?

Il ne comprit pas vraiment ce qui se passait, pourquoi un revirement de situation aussi vif ? Mais cela lui fit tout de même plaisir, parce qu’au moins, le chevalier gardait le collier qu’il lui avait offert, un peu contre son grès, un peu par volonté de le voir avec…
En fait, c’était un peu compliqué, mais une chose était sûre, il était bien heureux qu’il le garde.
Pour ce qui était de la pièce, il était vrai qu’il y avait un peu trop de bruit ici, mais en même temps, c’était ici aussi qu’ils s’étaient parlé hier, pour la première fois de leur vie à tous les deux.

Souriant faiblement, Erèbe hocha la tête et prit la main du chevalier dans la sienne, l’entraînement doucement dehors, comme si Aioros pouvait être une petite poupée qui casserait si on la brusquait ne serait-ce qu’un peu. Il était doux avec lui comme on pourrait l’être envers une personne que l’on aime ou que l’on connaisse depuis toujours et à qui on voue une admiration sans limite.
Ce n’était pourtant pas le cas, Erèbe ne le connaissait pas depuis toujours, simplement qu’il voulait lui montrer qu’il ne lui ferait PLUS mal, peut-être même, plus JAMAIS.

Le sortant de la boite de nuit, juste à l’entrée, histoire de calmer le bruit et de prendre l’air, pas trop froid pour une nuit comme celle-ci, une nuit de demie Lune, Erèbe lâcha immédiatement la main du chevalier d’or, et lui demanda :

_ Pourquoi es-tu si… changeant… ? Pourquoi penses-tu que je suis un spectre ou encore bien même un être obéissant à Hadès ? Tu n’as que mon nom, mais rien de plus… Ma vie… je te la raconterais sous tes questions si tu veux bien me suivre, si tu n’as pas peur de moi…

En disant cela, il dirigea ses pas dans le parc d’Athènes…

[----> Parc , Rendez-vous de demie Lune]
(ou un autre nom que tu veux…XD c’est une proposition, l’édition est toujours possible… Tu me réponds dans le parc ??)

[ai rep dans le parc avec le titre que tu m'as donné ^^]