Salon

[juste quelque fauteuil rien d'autre et aussi une table]

Nombre de messages : 82 Age : 32 Date d'inscription : 09/07/2007

[-->Hall]

Notre cher Aphrodite s'engouffrait seul dans le salon ou rôdait une bien triste solitude. Enfin, le chevalier du Poisson n'en avait un peu rien à foutre de cela. Il avait un sourire étiré sur ses lèvres, donnant à son visage une expression satanique tandis qu'il vint s'asseoir sur l'un des fauteils de la salle. Croisant les jambes, il attendit l'arrivée du propriétaire de cette demeure et se demandait que faisait Aioros pour se délasser ses ennuis. Se laissant doucement aller sur le moelleux meuble, il entendit les pas de son compère.

"Eh bien, tu en prends du temps.."

~>entrée

Aioros arriva dans son salon avec une humeur qui pouvait se lire sur son visage et elle était loin d'être bonne.

Je ne t'ai pas permis de t'installer il me semble Aphrodite. Tu sais où est la porte.

Aioros était à l'entrée de son salon et fixait le Poisson avec un oeil très mauvais.

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Aphrodite laissait ses doigts craquelées l'un dans l'autre tandis qu'il mordillait sa lèvre inférieur, un tic habituel. Il regardait les flammes de la cheminée danser et entendit la voix dur et grave d'Aioros. Aphrodite ne bougeait pourtant pas et restait immobile sur le fauteil. Son regard luisait dans la couleur orangée du feu et il semblait calme, mais une lueur habituelle satanique flottait sur son visage. Il posa un bref regard sur le chevalier et lui addressa un sourire.

"En effet je sais ou elle est, mais je suis bien ici" dit il ironiquement.

A ces mots, Aioros était à deux doigts de tuer le Poisson.

Et moi je te préfère n'importe où ailleur que chez moi.

Aioros était à deux doigts de craquer et ne savait plus quoi faire pour virer le Poisson de chez lui.

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Aphrodite n'était nullement touché par les mots si "horrible" de son cher Sagittaire. Il aimait venir ennuyer les chevaliers, surtout Aioros, profitant de sa solitude pour en rajouter un paquet. Il se releva et regarda dans le miroir accroché au mur pour remettre ses cheveux dans une position convenable. Il se retourna, face au sagittaire, les mains sur les hanches.

"Aioros, tu me connais assez bien pour savoir que je ne répondrai jamais à ta demande de m'en aller, si tu comptes séduire les filles de cette manière, tu seras seul et esseulé jusqu'a ce que son squelette blanchisse"

Ca ne regarde que moi si je préfère vivre seul non! Et même si je m'intéressais aux femmes, je pense pas qu'il y ait en ait une seule qui veule vivre avec un ados de 14 ans. Alors tu me fera le plaisir de partir d'ici le plus vite possible avant que tu n'en sorte les pieds devant et le corps refroidit.

La rage du Sagittaire semblait s'être décuplé quand il avait entendu son cadet lui parler de femmes, car cela lui rappelait de très mauvais souvenir de l'enfer.

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Aphrodite avait fait exprès de parler du sujet des femmes, savant très bien que ce sujet aller frapper dans le cerveau du sagittaire. Une lueur sadique s'était décuplée dans son regard et il se retourna de façon à dire qu'il n'allait pas sortir du temple.

"Pauvre de toi, tu ne connaitrais rien à l'amour? Ou bien est ce justement le contraire, hum? Mais sache que je ne sortirai pas d'ici"

Il laissait la colère envahir au point haut Aioros tandis que lui, se reposait tranquillement contre le mur.

Pourquoi me harcèle tu Aphrodite. Tu n'as donc aucun respect pour les autres? Je veux être seul t'a imprimer?

Aioros se sentait mal. Il avait tellement souffert en enfer, qu'il ne voulait que personne ne le touche, et ce que lui disait son cadet lui faisait mal. Lui qui avait eu des rêves de vie partagé avec une personne qu'il aimerait avant sa mort, c'était maintenant chose impossible, pas parès ce qu'il avait subit.

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Aphrodite avait laissé un peu son sourire naturel et doux faire surface en croisant les bras. Décidemment, jeune en apparence, mais caractère têtu comme d'habitude, son aîné d'âge ne semblais vraiment pas aimer la compagnie, surtout d'un type comme le poisson qui aimait ennuyer le monde. Il resta loin de lui toujours et fixait cet être qui était rempli d'une profonde douleur.

"Tu sais, si tu continues ainsi, la suite de ta vie n'aurais servi à rien, à quoi bon vivre si tu ne profites pas de ce qu'elle te donne, c'est à dire de la joie de vivre, ou au moins de te retirer de ce cocon de solitude? Tu ne fais vraiment aucun efforts"

Aioros regarda son cadet des larmes semblaient vouloir couler de ses yeux

Qu'estce que ça peux te faire si je veux rester seul? De tout façon tu ne sais rien de moi Aphrodite alors tire toi et laisse moi seul!

Aioros avait pratiquement hurler ses paroles.

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Aphrodite le regardait s'emporter, fallait bien verser quelques larmes mais bon, il se demandait ce qui avait bien pu causer ce traumatisme de la part du sagittaire. Il resta immobile, une petite lueur de compassion brillait dans ses yeux mais il ne la montra pas, détournant son visage.

"Alors si je te tue, ca ne te fera rien, n'est ce pas? Tu veux rester seul, mais à quoi bon de vivre si tu ne fais rien" il s'était approché de lui, la rose à la main et la lueur sadique revenue à la charge.

Aioros n'osait plus regarder son cadet, ça lui était devenu difficile.

Au moins vivant je n'ai plus mal.

La Sagittaire avait murmuré ces paroles presque pour lui même.

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Il remarqua que Aioros ne lui portait plus aucun regard, le sourire aux lèvres il se demandait si son aîné était devenu une larve. Il glissa sa dague d'entre ses doigts et avait reduit la distance entre eux de moitié. IL ne se prit pas la peine de faire plus.

"A moins que tu ne veuillez mourir de la mort de ton ancienne amour?" répondit il avec moquerie

Aioros ne répondit pas au Poisson. Il semblait être partit dans son propre monde, où il n'y avait que douleur et souffrance sur sa personne. Des larmes coulaient tout doucement sur le visage de l'adolescent. Il ne se souciait plus que Aphrodite pouvait le voir dans cet état.

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Aphrodite remarqua les larmes qui s'écoulaient de ses yeux et glissaient le long de ses joues rougies par la douleur que Aphrodite avait renouvellée sur le sagittaire. Il ne s'attendait pas à cette part de réaction et toute lueur sadique s'évanouit de son champ, il s'assit sur le fauteil et laisses ses bras suspendre dans les airs.

"Si tu n'affrontes pas ton destin, tu es déja mort..."

Aioros entendait à peine les paroles d'Aphrodite. Il avait mis ses bras autour de lui comme pour se protéger de quelque chose.

Affronter mon destin? Mais je n'ai plus de destin Aphrodite. Je ne suis plus rien qu'une coquille vide de tout.

La voix du Sagittaire s'était faite cassé et comme détruite.

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Il resta le même tandis que l'état d'Aioros s'aggravait. Il se demandait si les autres chevaliers d'ors connaissaient l'état du Sagittaire et était assez inquiet de l'attitude de son aîné. Il regarda cet être meurtri par le passé, se demandant la cause de tout ces désastres.

"S'il n'y avait plus de destin, tu ne seras pas la"

Aioros ne répondit pas. Il voulait qu'une seule chose à ce moment qu'Aphrodite parte et le laisse seul.

S'il te plait. Sors de chez moi, je veux être seul. Je t'en supplit Aphrodite laisse moi. Je ne mérite pas qu'on s'occupe de moi.

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Aphrodite venait d'écraser sa fleur devant le comportement de Aioros et se leva brutalement en venant faire voler le sagittaire par la giffle monumentale du siècle. Il en garderait une trace toute la journée au moins.

"Non mais c'est quoi ce comportement, est tu l'un des chevalier d'or non? Tu réagis comme le dernier des imbéciles, mais peut être l'es tu"

Aioros ne répondit pas. La gifle que venait de lui donner Aphrodite l'avait fait retourné dans son monde de torture. S'attendant à être battu de nouveau, il mit ses bras au dessus de sa tête attendant les autres coup.

Pas ça, s'il vous plaît arrêtez.

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C'est alors que Aphrodite fut surpris de la réaction de Aioros, restant de marbre face au sagittaire qui dévoilait un côté, un secret qu'il aurait sûrement voulu gardé. Il s'accroupit face à Aioros et dégagea ses bras de son visage en essayant de ne pas se montrer brutal.

"Aioros, depuis quand on est ce que cela t'arrives t'il?" dit il de sa voix la plus douce, il se doutait que le sagittaire allait le repousser, mais fallait bien connaitre la raison.

Aioros était complètement immergé dans son monde douleur et de souffrance, il n'avait donc pas entendu les paroles d'Aphrodite, et quand il sentit sa main sur lui, il se débattit pour qu'il ne le touche pas.

Arrêtez, je ne veux pas! Laissez moi!

Les larmes du Sagittaire semblaient redoubler de force.

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"Aioros, c'est moi Aphrodite, ton emmerdeur de première classe " dit il, essayant de détendre l'atmosphère, mais en vain. Il le maintenant doucement pas les épaules pour l'empêcher de se débattre de trop et essayait de le resonner.

"Tu sais bien que je ne te ferai pas de mal, je ne suis que chiant par les paroles, Aioros..." péna t'il. Il se demandait qui avait put faire une telle chose au chevalier d'or.

Mais Aioros ne semblait pas entendre les paroles de son ami, et continuait de se débattre pour qu'on ne le touche pas. Il suppliait qu'on arrête de le violer et de le battre. Il ferait tout ce qu'ils voudraient pour ne plus subir cela.

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