Apartement de Nakajima

Rhadamanthe resta contre la porte, blessé par ce que venait de lui dire le disciple de la Vierge. Mais il était têtu, et cela il le montrerait à son amant. Il n'allait pas le laisser partir sans lui, même si pour celail devait l'attacher. Il était prêt à tout, il lui avait dit, et maintenant il allait lui montrer que ce n'était pas des paroles en l'air.

Il se leva au moment où son amant sorti de la salle de bain, il pouvait que le trouver beau, de tout façon, il était totalement hypnotisé par cet être. Il fut blessé quand il remarqua qu'il ne le regardait pas, soit, puisqu'il en était ainsi, il n'allait pas se laisser faire, et attrapa son amant pour le coller contre lui et faire en sorte qu'il ne parte pas.

Je viens avec toi, quoi que tu puisses dire, tu ne feras pas changer d'avis, tu es trop important pour moi pour que je te laisse partir ainsi alors qu'il existe un risque que tu ne revienne plus.

Sa voix était empli de peur mais aussi très déterminé pour montrer à son amant qu'il était près à tout pour lui.

[désole c'est toujours aussi cours avec moi mais j'arrive pas à développer plus mdr]

[Arrête de t’excuser à tous tes postes que tu n’écris pas beaucoup. C’est pas grave, tant que tu ne me fais pas que 3 lignes, moi ça me vas !]

Nakajima ne chercha même pas à se débattre, il en était tout bonnement incapable. C’était si dure pour lui de refuser d’être aussi proche de Rhadamanthe depuis cet instant, et pourtant, il fallait tout de même bien qu’il y aille. Même s’il regrettait déjà de devoir l’abandonner, de devoir partir sans lui. Lui aussi était déterminé à ne pas le mettre en danger.
Nakajima s’obligeait à ne pas faiblir dans ses bras une nouvelle fois. Une larme pourtant tentait de partir et montrer sa peur de ne jamais le revoir lui aussi. Mais rien ne se passa. Juste quelques mots plus durs encore pour son amant, comme pour lui, il fallait l’avouer :

- Fais ce que tu veux, mais tu ne pourras pas me suivre jusqu’au bout de toute façon, il t’en empêchera. Parce que cet endroit, même moi je ne sais comment on y accède, c’est lui qui m’y avait emmené, alors ça ne sert à rien. Au mieux, tu me verras soumis, au pire, tu verras la mort une centaine de fois avant qu’il ne m’ordonne de te tuer ou qu’il le fasse lui-même. ET JE NE LE VEUX PAS… … je t’aime Rhadamanthe… ne me demande pas… ne me demande pas de te mettre en danger… Laisse moi te promettre que je reviendrais… laisse moi partir… s’il te plait …

Sa voix s’étouffa sur ses derniers mots, alors que tout, sauf lorsqu’il éleva la voix à « ET JE NE LE VEUX PAS… », avait été dit platement. Le disciple regrettait déjà ses mots, alors qu’il tentait de se défaire de l’étreinte de son amant.
Sincèrement, comment pourrait-il le laisser venir, alors qu’il lui avait demandé de lui promettre le contraire ? Alors qu’il lui avait bien dit que cette affaire ne le regardait pas, et surtout, qu’Erèbe n’était pas une personne de la plus haute confiance.
Non, ce n’était vraiment pas quelqu’un de qui on pouvait dire qu’il était honnête et surtout généreux. Egoïste, oui, plutôt, possessif aussi, quand on vois qu’il veux récupérer Nakajima.

Se débattant le plus possible, détournant à chaque fois son regard de celui de son chevalier, l’élève semblait perdu.

[Et puis moi aussi je peux faire court !]

[bah j'aurai du mal à faire que trois ligne mdr ^^ donc c'est bon alors, avait peur que cela soit trop court pour toi ^^]

Rhadamanthe avait du mal à laisser partir son beau chevalier, mais il savait qu'il allait devoir le faire, et bien que ses paroles lui faisaient mal, il ne pouvait s'empêcher de se dire qu'il avait raison, il voulait lui promettre qu'il ne ferait rien, mais il savait qu'il deviendrait fou à l'attendre sans savoir ce qui lui arrivait.

J'aimerais te dire ce que tu veux entendre, mais je ne le peux pas. Je ne peux pas te promettre que je resterai ici à t'attendre, j'en serais incapable, je deviendrais fou de ne rien savoir, et même si je devais mourir, je préfèrerais que cela soit de ta main.

Il savait que ce qu'il disait était affreux, mais c'était ce qu'il pensait. Il préférait mourir de sa main, plutôt que de rester dans l'ignorance de ce que pouvait devenir son amant.

Tu es ce qui m'est le plus cher Nakajima. Je ne veux pas te perdre.

[T’inquiète donc pas, 5-10 lignes c’est amplement suffisant pour trouver une petite idée à développer lorsqu’on a de l’inspiration ^^]

C’était une conversation qui devenait insupportable pour le jeune homme. Jamais il n’aurait pu imaginer en arriver là, devant lui, à parler si tôt de la mort, à revoir si vite son propriétaire et à cacher tout son amour pour rester de glace.
Mais il avait une idée en tête, si vraiment Rhadamanthe ne voulait pas le quitter, et avoir l’impression de l’attendre. Après tout, on en a tous chez nous lorsqu’on est fatigué non ? Alors il fit comme s’il se résignait, parce ça, il savait vraiment le faire, et quelque part, ça lui faisait à lui aussi du bien de se lâcher dans les bras de son chevalier.

- D’accord, je n’irais pas alors. Je ne peux pas prendre le risque que tu me suives, alors je n’irais pas. Moi non plus je ne veux pas te perdre, mon ange.

Alors, il passa ses mains dans le dos de son aimé, posant sa tête au niveau de son cœur, en lui demandant :

- Tu veux boire quelque chose ? Je commence à avoir soif.

Bien sûr, il espérait bien qu’il lui dise oui, ainsi, tout irait mieux. Mais en même temps, sa voix reprit une teinte d’amusement. Parce que ce qu’il venait de dire n’avait strictement rien à voir avec tout ce qu’ils venaient de se dire un instant plus tôt.
Mais il était comme ça, Nakajima, il faudrait s’y faire messire du Wyvern. Embrassant alors furtivement Rhadamanthe, il resta là, contre lui, sans plus montrer l’envie de partir, qui pourtant était toujours pressente. Et le temps se faisait court, très court. Le disciple devra faire vite et bien, sans se tromper une seule fois, et surtout, en faisant en sorte que le goût ne change pas.
Il fallait le faire dormir. Si Rhadamanthe dormait, alors il pourrait partir de son appartement sans aucun problème, et allait voir SEUL ce dieu fleuve des Enfers. Après tout, il n’y avait pas d’autre solution. Faites juste qu’il ne lui en tienne pas rigueur s’ils se recroisaient. Mais se souviendrait-il seulement de lui ? Nakajima pourra-t-il dire : C’est Rhadamanthe, l’homme que j’aime. ?
Alors il n’avait plus qu’a attendre sa réponse, et après il partirait dans la petite cuisine, seul s’il vous plait, pour ramener la boisson, en espérant qu’il dise oui.

[comment ne pas forcer les gens à faire ce qu'on demande mdr.]

Rhadamanthe fut rassuré par les paroles de son amant. Enfin il avait réussi à lui faire entendre raison. Il ne dessera pas son étreinte, mais elle se faisait plus tendre, plus chaleureuse. Il n'allait pas le perdre finallement. Néanmoins il fut surpris par la question de l'apprenti, mais c'est vrai qu'avec toute ses émotions il avait soif et faim également.

Oui, j'ai un peu soif et faim aussi. On pourrait manger tout les deux.

D'ailleurs son ventre se fit remarquer en faisant un bruit qui montrait clairement qu'il avait envie d'être rempli, ce qui fit rougir le Wyvern de gêne et qui ne savait plus trop où se mettre.

[C’est pas comme si il l’attachait au lit et le laissait en plan non plus^^]

Nakajima eu un petit sourire en entendant la réponse de son amant. Il allait pouvoir le faire, même s’il savait qu’il regretterait son geste plus tard, il ne voulait vraiment pas lui imposer des souffrances par sa faute. Et manger n’était pas non plus une mauvaise idée, après tout, lui aussi avait un peu faim, et mieux valait être en pleine forme en sachant où il devait aller, et face à qui il se retrouverait.

- Oui on peut aussi manger, il n’y a aucun problème. Tu me laisses aller cuisiner seul ? Parce que j’aime pas qu’on me regarde faire à manger, c’est déstabilisent pour moi… Sa ne te gêne pas j’espère ? Tu n’auras qu’à rester dans le salon et nous discuterons, après tout, la cuisine est près du salon.

Il se détacha un peu de Rhadamanthe et prit la direction de la cuisine calmement. Il faisait mine d’être calme, comme si rien de mauvais n’aller se produire. Mais c’était un beau mensonge qu’il faisait là. Aussi baissa-t-il le rideau de fils entre la cuisine et le salon, lâchant un petit sourire amoureux et sincère à Rhadamanthe, avant de se mettre à la cuisine. Il fallait faire vite, il n’avait plus beaucoup de temps. Même s’il pensait qu’Erèbe ne lui en voudrait pas de trop s’il arrivait un peu en retard et tout seul. Préparant les verres en mettant un somnifère puissant dans celui de Rhadamanthe, prenant garde que celui qu’il prenait de donnait pas un goût étrange et ne faisait aucune coloration dans un bon vin. Ah, quel gâchis de faire une telle chose, mais il le fallait.
Préparant un petit repas tranquille, du poisson aux épices, pas trop fortes, avec en accompagnement du riz, il fit tout de même une petite entrée de quelques légumes, arrangés dans des petites assiettes. Mais le plus important, étaient les verres… Il ne devrait pas se tromper en le lui donnant, car s’il s’endormait, Rhadamanthe comprendrait tout.

Retirant le rideau de fils, histoire qu’en apportant les plats ça ne le dérangerait pas, il avait chantonné un petit air musicale, et avait affirmé à Rhadamanthe vouloir vivre pour l’éternité avec lui, dans la vie et la mort, et même au-delà si c’était possible. Un petit discours d’amour, avant d’arriver avec les entrées et les verres.
Installant cela sur la table basse, il n’allait tout de même pas aller dans la salle à manger un peu plus loin. Souriant à Rhadamanthe, il lui demanda, en lui donnant SON verre, de trinquer à leur amour.

- A toi, mon beau chevalier.

Puis comme de coutume, il but une gorgée du verre. Ensuite, il s’assit aux côtés de son amant, paisiblement, en prenant garde tout de même au temps, cette fois pour la cuisson du riz et du poisson, et non pour son rendez-vous, il dit simplement :

- Bon appétit !

Un sourire orna rapidement son visage, alors qu’il se détendait vraiment aux côtés de Rhadamanthe. Rien ne pourrait le faire trahir sa pensée, qu’était celle de le mettre, quelque part, hors de danger. Parce que, ce n’était vraiment que ça, qu’il voulait faire, régler tout tout seul… le faire seul… de façon égoïste mais aussi protectrice.
Passant une main sur la cuisse de son aimé, Nakajima espérait seulement qu’il boirait tout le verre. C’était en faite sa seule chance, et il n’avait pas la moindre idée si ça ratait. Alors le disciple misait tout dessus. N’avait-il pas raison ?

- Le riz est en train de cuir, pour le moment je te propose juste une petite entrée toute simple. J’espère que tu n’es pas trop avide de viande.

Gloussa-t-il tout en regardant l’horloge. Dans les deux sens, le temps lui était très, voire trop, précieux. Puis ses yeux se reposèrent sur le visage du chevalier aimé, avant de glisser sur le torse, envieux de celui-ci.
Cependant, il retint ses pulsions, ce n’était pas le moment d’y succomber, et puis, il avait faim !

Prenant les assiettes pour en donner une à son amant (avec les couverts, cela va de soi) il commença à manger jusqu’à ce qu’il entende son minuteur sonner. Posant son assiette, il déclara :

- Je reviens, ou nous n’aurons plus de riz…

Sa voix se voulait pleine de joie et de calme, pourtant son cœur était triste et anxieux face à ce qui se passait. Coupant premièrement le gaz des deux plats, il s’occupa du riz, présenta un plat, avec le poisson disposait comme il se devait, et laissa le tout sous un couvercle, histoire que ça ne refroidisse pas, et sur feu doux.
Passant le revers de sa main contre son front, Nakajima revint rapidement dans la salle et, ses mains sur ses hanches, le tablier autour de sa taille, il laissa ses yeux se noyer dans ceux de Rhadamanthe.

- Tout va bien ? Comment trouves-tu ma cuisine pour l’instant ?

Approchant encore, il revint s’asseoir à ses côtés, histoire de finir son entrée tout de même… il faut bien non ?

Il sourit en entendant que Rhadamanthe aimait bien sa cuisine, et plus encore lorsqu’il fit une remarque sur son tablier de cuisine. Ses joues prirent une petite teinte rosée, et il fut gêné à tel point qu’il faillit lâcher les desserts en court de route.
Revenant pourtant de la cuisine, il regarda son aimé. Il semblait dormir à point fermé. En même temps, il n’avait mis une petite dose non plus, il dormirait au moins pour toute une journée avec ça ! S’en voulant un peu tout de même, il réussit tant bien que mal à le prendre dans ses bras et à le ramener dans la chambre. Là, il le déposa délicatement sur le lit. Son regard en disait long, il s’en voulait de faire cela, mais il n’avait pas le choix, à son sens en tout cas. Le recouvrant avec la couette pour ne pas qu’il attrape froid, il l’embrassa faiblement puis retira le tablier.
Avant de partir, il écrivit un petit mot qu’il laissa sur son bureau à l’attention de son ange :

« Rhadamanthe,
Je suis désolé de t’avoir donner ce somnifère, mais je pense que tu ne t’ai pas assez méfié de moi. N’oubli pas qui je suis avant d’être ton amant.
Je t’aime, je n’en doute pas, et j’aimerais que tu en sois sûr aussi, cependant, il me faut aller le retrouver. Je n’aimerais pas qu’il t’arrive quelque chose par ma faute, et surtout par lui. Il n’est pas très tendre envers ceux qui sont aux services de ceux qu’il déteste.
Cela n’a pourtant rien à voir avec moi, il ne m’a jamais vraiment rien fait de mal, je te rassure.

Mon Ange, la prochaine fois qu’on se verra, je serais sans doute à ses côtés, et je ne te reconnaîtrais même pas. Pardonne moi pour cette folie.
C’était mon passé contre ta vie, et j’ai espoir de te retrouver dans ma mémoire doucement, après ma visite à lui.

Je t’aime, suffisamment pour croire en toi, et penser que tu ne m’en voudra pas plus que cela.

A toi pour toujours,
Même dans l’ignorance,

Nakajima »

Une fois qu’il l’eu écrite, il la laissa sur le bureau, le stylo posé dessus, et regarda une dernière fois Rhadamanthe avant de partir pour de bon.
Fermant l’appartement, ayant laissé les doubles à l’intérieur si jamais le chevalier voulait sortir, l’apprenti se dirigea vers le lieu de Rendez-vous, le centre du parc public d’Athènes.

[--> Parc, Retrouvaille et abandon]

Après une nuit entière sans aucune nouvelle, Rhadamanthe décida de quitter l'appartement, une fois s'être habillé pour voir s'il ne toruvait pas son amant quelque part en ville, il ne voulait pas croire qu'il ne reviendrais jamais, et désirais le retrouver plus que tout au monde.

[plus que touuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut au mondeuh!!! dsl obispo qui est passé par là]

~> en ville

[cherché pas de scène y en a pas ^^]

[~> de la Demeure du dieu Erèbe]

Tenant par la main Nakajima, histoire qu’il n’aille pas à droite ou à gauche, ils arrivèrent en fin de matinée à l’appartement. Le disciple ouvrit et laissa entrer en premier son maître, lequel s’empressa d’aller voir dans la chambre si personne n’y était, car la cosmo énergie était encore très présente. En somme, Rhadamanthe ne devait pas être partit depuis bien longtemps. Ils avaient eu de la chance, enfin, Erèbe en tous les cas.
Laissant Nakajima prendre le temps de chercher ce qu’il trouvait utile, le dieu jeta un œil sur le bureau. Il y trouva une lettre que visiblement, Nakajima avait réservée à Rhadamanthe avant de partir. Ah, ainsi il voulait se souvenir, pour l’avoir laissé ici, et bien non.
La prenant, il la brûla aussitôt. Jamais il ne se souviendrait aussi facilement.

Attendant quelques instants, Erèbe partit dans le salon et vit que le jeune homme avait quelques problèmes. Soupirant, il décida de l’aider à porter quelques affaires. Nakajima l’en remercia, partit prendre quelques vêtements, et finalement ils sortirent de l’appartement.
Refermant à clé derrière lui, ils se dirigèrent vers le lieu d’où ils venaient, soit, la demeure du dieu fleuve.

[~> la demeure du dieu Erèbe]

~> ville [ou il n'y a toujours pas de post ^^]

Rhadamanthe revint plusieurs heures plus tard. Quand il ouvrit la porte il sentit que quelque chose s'était passé. Surtout qu'il vit que certain chose avait bougé, ou plutôt n'était plus présente. Après avoir passé tellement de temps à se lamenté et aussi à comprendre pourquoi Nakajima l'avait endormi, ensuite il avait pris soin de regarder tout l'appartement, comme pour s'imprégnier de l'aura du propriétaire. Il connaissait l'appartement par coeur, et il pouvait voir qu'il manquait certaine chose et quand il se rendit dans la chambre, il remarqua qu'il n'y avait plus la lettre que lui avait laissé son amant, et rien que cela, s'était la pire chose qui pouvait lui arriver. C'était la seule preuve qu'il pouvait montrer au disciple sur leur relation, et même ça il ne l'avait plus.

Il chercha ce qu'y avait pu disparaitre, et il ne trouva plus aucune affaire de son amant. Plus rien du tout, comme s'il n'avait jamais vécu dans ce lieu. Rhada ne pouvait y croire. Alors l'ancien maître de l'homme qu'il aimait, avait gagné, il l'avait battu.

Mais le wyvern n'était pas au service d'Hadès pour rien, et personne ne lui enlèverait la personne à qui il tenait le plus, il ferait tout pour la retrouver. Il sortit à nouveau de l'appartement et se concentra sur le cosmos de son amant comme pour le suivre à la trace et espérer qu'il le retrouverait cette fois ci.

~> [appartement d'Erèbe]